Mon assurance habitation peut prendre en charge jusqu'à quel plafond ?

Lors de la souscription de son assurance habitation, l’assuré doit signer un contrat d’assurance.

Ce document indique notamment des conditions générales et des conditions particulières applicables à chaque garantie souscrite.

Dans ces petites lignes du contrat, on trouve le champ d’application des garanties et leurs limites, comme le plafond maximal d’indemnisation, la franchise et les exclusions.

Comment connaitre le plafond de remboursement de mon assurance habitation ?

Les contrats d’assurance multirisque habitation regroupent plusieurs garanties au sein d’un même document.

Le plafond de remboursement varie en fonction de chaque garantie.

Dans la mesure où elle peut prendre en charge les dégâts corporels occasionnés à des tiers, la garantie responsabilité civile est souvent celle pour laquelle le plafond d’indemnisation est le plus élevé.

Ensuite, la garantie pour le bien immobilier lui-même est normalement prévue pour indemniser l’assuré en cas de perte totale de son logement suite à un sinistre comme un incendie ou une explosion, son plafond de remboursement doit donc correspondre à la valeur du logement.

Le plafond de remboursement des garanties des biens mobiliers et des objets de valeur sont généralement plus faibles : ils sont déterminés en fonction de la déclaration de l’assuré lors de la souscription.

S’il souhaite consulter les différents plafonds d’indemnisation des garanties de sa multirisque habitation, l’assuré doit examiner les informations présentes dans les conditions particulières de son contrat d’assurance.

Comment optimiser les remboursements de mon assurance habitation ?

Il appartient à l’assuré de remplir avec exactitude et objectivité le formulaire fourni par tous les assureurs pour l’établissement du devis de son assurance habitation.

Dans ce document, il doit indiquer les caractéristiques de son logement et la valeur des biens qui s’y trouvent.

S’il surestime ses possessions, les plafonds d’indemnisation seront élevés, ce qui permettra une bonne indemnisation, mais la prime d’assurance sera plus élevée qu’elle ne devrait l’être.

Lorsqu’il sous-estime les biens mobiliers et les objets de valeur qu’il possède, il fait mécaniquement baisser le montant de la prime d’assurance, mais risque de ne pas obtenir une indemnisation suffisante lors d’un sinistre.

L’assuré à tout intérêt à répondre aux questions de l’assureur honnêtement, pour bénéficier d’un tarif d’assurance adapté et de remboursements à la hauteur de ses attentes.

La prise en compte de la vétusté lors du calcul de la valeur des biens

Par défaut, les assureurs indemnisent les biens mobiliers assurés dans le logement en fonction de leur valeur d’usage, c’est-à-dire leur prix d’achat diminué d’un pourcentage en fonction du nombre d’années d’utilisation : c’est ce que l’on appelle la vétusté.

Si l’assuré veut être mieux remboursé en cas de sinistre, il peut opter pour un remboursement à la valeur à neuf ou pour un rééquipement à neuf.

Ces extensions de garanties augmentent légèrement le montant de la cotisation annuelle.

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